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Alto saxophone : Marc Baron Composition, sounds & recording : Jean-Luc Guionnet Re-Composition & édition : Marc Baron & Jean-Luc Guionnet Initialy on the E-label Moka Bar Composing an electro-acoustic piece which enables the simultaneous realisation and listening of an improvised instrumental solo : considering composition as an uncategorised environment through which the musician can dig his own way without prior knowledge of the compositional content (excepting its length). The idea of a form which reveals a past process from a past form. The past form is that of the live recording and the outliers are what remains after the re-mixing. How to (re)compose the memory and kind of a fidelity to the initial performance (the order of events, the unicity of the instrument, structuring this accuracy by the superposition of the original version’s sonic schema, etc.) : a proofed form ? Initial proposition Non-Solo (2005) ----------------------- ----------------------- La composition de la partie électroacoustique de Form Proof s’est faite sous haute surveillance, c’est que la demande était à la fois claire et paradoxale : faire qu’un solo de saxophone reste un solo de saxophone quand la composition passe. Pour ce faire il a fallut construire une durée dans laquelle un saxophone aussi bien qu’une attention animale ou n’importe quelle autre entité puisse se frayer une liberté de parcours. La situation est la suivante : le saxophoniste improvise dans le cadre aride et exigeant du solo, et dans le même temps il découvre l’environnement sonore composé pour le moment (à chaque moment sa composition). La composition place le musicien dans un environnement — sorte de paysage abstrait — qui conditionne son propre discours. En ce sens, elle se superpose à celle déjà existante du lieu et du contexte. Cette situation se distingue d’un rapport d’interaction musicien et diffusion. Ici, le musicien n’improvise pas avec la bande, c’est-à-dire dans un rapport semblable à celui de deux instrumentistes, mais plutôt dans une situation artificielle que créée la diffusion. La composition est pensée comme un environnement extérieur, un espace, un contexte acoustique, retrouvant les sensations liées au lieu qu’un musicien pourrait rencontrer en improvisant in situ dans un entrepôt, un champs, une bibliothèque ou une boucherie par exemple. |